À cause de mon intérêt pour la recherche, me voilà à présent doctorant à l'Université de Berne, dans le département des Humanités Numériques. Mon travail de doctorat consiste à étudier et expérimenter l'utilisation de grands modèles de langage dans l'enseignement universitaire.
Après avoir étudié à Taïwan, j'y suis retourné pour commencer mon premier emploi à temps plein. J'ai travaillé comme ingénieur logiciel et data scientist chez Appier,
une entreprise taïwanaise qui utilise le Machine Learning pour assister ses clients dans leurs campagnes publicitaires.
J'ai d'abord rejoint l'équipe de support technique en tant que spécialiste d'extraction de données. Ensuite j'ai aussi travaillé avec l'équipe de développement logiciel, puis dans l'équipe de Data Science, avec pour but d'analyser des profils de clients et de proposer des améliorations à leurs stratégies de marketing.
Appier est une start-up taïwanaise créée en 2012, devenue en 2020 la première du pays à dépasser 1 milliard de dollars en capitalisation boursière. Elle compte à présent 500 employés dans 17 villes d'Asie.
Désirant depuis longtemps partir étudier à l'étranger, j'ai pu le faire pour une durée d'un an, en commençant par un semestre d'échange académique à l'Université
Chiao Tung. J'ai ensuite enchaîné avec un stage de recherche de 6 mois dans le laboratoire de Théorie de l'Information de cette même université, qui a débouché sur
la publication de deux papiers à des conférences.
L'Université Nationale Chiao Tung est une université publique taïwanaise à la pointe de la recherche universitaire, située à Hsinchu, Taïwan.
Fondée en 1896 à Shanghai par un édit impérial de l'Empereur Guangxu, elle a été rétablie à Hsinchu par d'anciens élèves et professeurs en 1958.
Elle est la troisième université du pays, et se situe dans le top 50 des meilleures universités mondiales pour l'ingénierie et l'informatique
d'après le classement de Shanghai.
Lors de l'été 2018, j'ai effectué un stage de 2 mois au pôle musicologie du CIEREC.
Le CIEREC est un laboratoire de l'Université Jean Monnet consacré à l'étude de diverses formes d'art.
Mon rôle lors de ce stage était de créer une interface facilitant l'accès et l'analyse d'extraits musicaux, dans le cadre d'un projet
visant à définir une méthode pour déterminer une distance entre deux morceaux de musique.
Ayant passé les concours à l'issue de ma prépa, j'ai intégré l'école d'ingénieurs Télécom Saint-Étienne. C'est à cette occasion que j'ai
pu accélérer mon apprentissage de l'informatique sous ses divers aspects. J'y ai aussi eu, par le biais d'un stage et de conversations avec
des professeurs, un premier contact avec la recherche universitaire.
Télécom Saint-Étienne est une école d'ingénieurs située dans la ville de Saint-Étienne, en France. Créée en 1991 par l'Université Jean Monnet,
elle est agréée par la Commission des Titres d'Ingénieurs et est une école affiliée de l'Institut Mines-Télécom. L'environnement qu'elle
représente pour ses étudiants les met en contact aussi bien avec le monde de l'entreprenariat qu'avec celui de la recherche ou du design.
La junior-entreprise de Télécom Saint-Étienne, Inspire, propose aux étudiants de travailler comme consultants pour des clients extérieurs. Pendant un an, j'ai donc travaillé à temps partiel sur un projet de plate-forme web de recrutement.
Lors de ma première année à TSE j'ai effectué un stage d'un mois à Ordissimo en programmation web. Mes tâches consistaient à participer à l'amélioration de la plate-forme destinée aux clients de l'entreprise, ainsi qu'au développement d'une interface de back-office.
Le bac fraîchement obtenu, voulant me diriger vers les sciences, j'ai intégré les classes préparatoires de Sainte-Marie d'Antony. Ayant suivi
une filière MPSI-MP (Maths-Physique), j'y ai appris intensivement les mathématiques, et dans une moindre mesure la physique et l'informatique
(dans laquelle j'avais déjà acquis de larges connaissances en autodidacte).
L'Institution Sainte-Marie d'Antony, créée en 1897 par des marianistes, est un établissement
privé d'enseignement situé à Antony, en banlieue parisienne. Malgré son petit effectif, sa filière MP est classée 37ème parmi les CPGE de France.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont des filières
d'enseignement supérieur. Hébergées généralement dans des lycées,
elles ont pour but de préparer les étudiants aux concours des grandes écoles.
Considérées comme très exigentes et sélectives, la compétitivité des concours
auxquels les CPGE emmènent leur étudiants les pousse à exiger de ceux-ci
une charge de travail parmi les plus hautes d'Europe.